• Neuf
Quantité
Pas encore en vente

Auteur(s): Barthe Gilliane

Le Corps Jugé

Procès de Sorcellerie de l’Évêché de Bâle au XVIIe siècle

« Et comme on fit semblant de vouloir lui appliquer à nouveau la torture, elle a confessé avoir rencontré un homme habillé de noir lui disant être le diable lui proposer son aide contre ceux qui lui faisant du mal. Ce faisant, elle se donna à lui et le prit pour son maître ». Cet extrait des aveux de Jeannette Noirat, en 670, scelle son destin et la condamne à mort pour sorcellerie.
Dès la fin du Moyen Âge jusqu’au début du XVIIIe siècle, la sorcellerie a été associée au désordre social. Le climat de peur alors instauré a provoqué un mouvement de répression, non seulement en Europe, mais surtout en Suisse. L’Évêché de Bâle, ancien territoire du Jura-Jura Bernois, a été le lieu d’une persécution particulièrement virulente compte tenu du nombre d’habitants. Cet ouvrage nous permet de découvrir les étapes des procès duXVIIe siècle dans cette région, à une époque où les procès de sorcellerie sont affaire courante.
Le corps de la sorcière est utilisé par la justice pour lui arracher des aveux, mais aussi comme représentant de la corruption du diable. Il est le biais permettant toute une procédure judiciaire, depuis les accusations jusqu’à la torture. En effet, celui-ci serait la base de tous les maléfices lancés par la sorcière et il porterait sur lui une marque diabolique, témoignage du pacte avec le Malin. Le corps prend donc une place importante dans les procès puisqu’il est à la fois révélateur du péché et outil pour briser la volonté de la sorcière afin d’obtenir ses aveux, nécessaires à la condamnation.

Titre
Le Corps Jugé. Procès de Sorcellerie de l’Évêché de Bâle au XVIIe siècle
Editeur
Alphil PUS
Auteur
Barthe Gilliane
Type de livre
Histoire
Collection
Cahiers d'études historiques
Numéro
646
Langue
français
Année de parution
2025
ISBN Papier
978-2-88930-702-9
Format
156x225
Nb de pages
300
646
300 p.
ISBN 978-2-88930-702-9
Barthe Gilliane

Gilliane Barthe a terminé son Master en histoire et littérature française à l’Université de Neuchâtel en 2022. Lauréate du Prix Kunz, décerné par la Société d’histoire et d’archéologie du canton de Neuchâtel, elle travaille désormais comme archiviste et commissaire d’exposition. Originaire du canton du Jura, elle a écrit son travail de maturité sur la thématique de la sorcellerie et c’est sur ce même sujet qu’elle rédige son mémoire de master. Désireuse de mettre à l’honneur les sources locales et inédites de sa région, son ouvrage s’est appliqué à rendre hommage aux victimes d’une persécution non égalée dans notre pays.