Didier Burkhalter, humaniste et homme de convictions

Pendant trente-deux ans, Didier Burkhalter a exercé des mandats publics au niveau communal, cantonal et fédéral. Aussi bien à l'exécutif qu'au législatif. Quelles motivations l'ont animé pendant ces trois décennies ? Sur quelles valeurs reposent ses convictions, ses engagements, son optimisme, ses espoirs ? Quelles appréciations fait-il des institutions politiques suisses ? Comment aborda-t-il la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ? Quelle fut sa stratégie dans l'épineux dossier des relations Suisse – Union européenne et, plus globalement, sa vision de la diplomatie suisse dans le contexte de bouleversements, de crises, de conflits et de mutations qui caractérisent la marche des affaires du monde et relèvent du défi crucial pour la Suisse ?

L'interview que l'ancien ministre des Affaires étrangères a accordée à José Ribeaud après avoir quitté le Palais fédéral est à la fois le bilan d'une vie consacrée à son pays, un testament politique et une vision personnelle de l'avenir à travers le prisme de l'humanisme chrétien qu'il revendique. Elle révèle un homme vrai, modeste, intègre, loyal et charmant. Un libéral cosmopolite, pragmatique, fier de son pays, de ses cultures, de son histoire, de ses valeurs, de ses institutions et de sa diplomatie.